L’appareil psychique
La pensée inconsciente
Pourquoi choisissons-nous une option plutôt qu’une autre ? Quelle façon de penser est meilleure lorsque nous disposons de plus d’informations ? Et lorsque nous en avons moins ?
A priori il n’y a aucun doute sur la validité et la valeur de la pensée consciente, mais Sigmund Freud considére que l’activité humaine se développe sur le plan de l’inconscience.
Freud créa les topiques psychiques comme un schéma explicatif du fonctionnement mental normal et pathologique de l’être humain. Ces modèles emploient une désignation spatiale que l’on peut décrire comme rendant compte du conflit psychique, de la conception dynamique.
La première topique définit trois pôles, que sont l’inconscient, le préconscient et le conscient. Elle ne se formalise réellement que dans L’Interprétation du rêve dans le chapitre VII, en 1900.
La seconde topique est l’un des éléments fondamentaux de la théorie psychanalytique élaborée par Sigmund Freud. Tout comme la première topique, elle représente une tentative de cartographie de l’appareil psychique. Elle représente l’une des trois perspectives de l’approche psychanalytique : dynamique, économique et topique. Formulée à partir de 1920, à la suite de l’apport de nombreuses notions théoriques de la métapsychologie freudienne (dont les principales furent le narcissisme, le principe de plaisir et le principe de réalité), elle comporte trois instances : le ça, le moi et le surmoi.